Jeudi 2 avril 2015
Cycle de conférences de l'UNIGE, retour sur l'intervention de Jean Denais
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Monsieur Jean Denais, Président de l'ARC Syndicat mixte, était l'invité de la conférence de l'Université de Genève (UNIGE) du 2 avril 2015. Tout un cycle de conférences est organisé, dans le cadre de l’atelier Master Identités-Spatialité des Professeurs Bernard Debarbieux (Département géographie et environnement) et Sandro Cattacin (Département de sociologie) de la Faculté des Sciences de la Société. Intitulées "le café du jeudi", ces discussions publiques sont proposées à l'ensemble de la population (étudiants ou non), les jeudi de 13h à 14h, du 12 mars au 21 mai 2015, à la Maison des Arts du Grütli.
Retours sur son intervention.
Difficultés avec Genève? Nous sommes une des régions les plus dynamiques du monde. Genève ne peut briller sur la scène internationale qu'avec tous le territoire qui est autour, qu'il soit vaudois ou français. (...) Le constat est que nous ne nous connaissons pas assez. Pour bien se comprendre, il faut bien se connaître.
L'objectif de l'ARC? Faire partager un projet, compris et adopté par nos concitoyens. Il faut faire de la pédagogie vers la population. L'ARC existe depuis seulement 10 ans. Plusieurs étapes importantes ont déjà été franchies. S'il a été créé, c'est qu'il répond à un besoin qui n'avait pas été comblé jusqu'à maintenant.
Le Forum d'agglomération du Grand Genève (75 associations franco-valdo-genevoises réunies)? "Le Forum doit être un relais du Grand Genève sur le terrain. Il doit permettre d'impliquer les différents milieux économiques, sociaux, culturels, environnementaux, autour du Grand Genève."
Le Pôle métropolitain? L'ARC est passé, en l'espace de 10 ans, d'association, à Syndicat mixte, et deviendra en 2016 un Pôle métropolitain. Dans la vie, il faut avoir des projets. S'organiser pour travailler plus facilement avec Genève et Vaud est essentiel pour la partie française du Grand Genève.
Interdépendance France - Genève? Genève a besoin de la France, mais il est bien évident que la France a besoin de Genève. L'objectif c'est d'arriver à mieux vivre ensemble au quotidien. C'est à dire à répondre concrètement à des besoins. Quand vous avez un accident grave, pour nous il est plus simple de venir à l'Hôpital cantonal de Genève, que d'aller à Lyon. C'est du bon sens. Sur les transports, tout le monde à intérêt à avoir les transports les plus confortables et rapides possibles. l'objectif est donc d'arriver à se retrouver, et améliorer la vie quotidienne des uns et des autres. Les gens ont compris l'enjeux. Lorsque l'on va à leur rencontre ils nous disent "vous attendez quoi? Trouvez des dispositifs et concrétisez." Les concitoyens veulent que l'on règle leur quotidien. C'est en mettant des moyens en commun que l'on pourra concrétiser. Le paradoxe, c'est que l'appellation Grand Genève est mieux comprise en France qu'en Suisse.
L'identité. Nous avons la chance d'avoir une langue commune. L'identité, pour moi elle est naturelle.
Aspect environnemental? On a une problématique commune. La pollution, cela fait partie des sujets tabous. (...) La pollution vient toujours de la ville centre, ce qui est normal, c'est là où se concentrent la population et les activités. Il faudrait peut-être qu'un jour nous arrivions à discuter. Lorsqu'il y a du vent, cette pollution se retrouve en France. Là il n'y a pas de frontière.
Photo : Jean Denais (Président de l'ARC).
